Le CNRS développe COVID'AIR !

Établir un diagnostic immédiat de la COVID-19 par analyse de l'air expiré.
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En 2020, le CNRS a mené le projet COVID-AIR consistant en une méthode non-invasive, rapide, pratique et indolore du dépistage de la COVID-19, basée sur l’identification instantanée de métabolites ou composés organiques volatiles (COV). 

Né d’une collaboration entre l’Ircelyon, le CIRI, l’ISA, et des médecins des services d’infectiologie et de réanimation de la Croix-Rousse, le projet COVID-AIR propose un dépistage de masse basé sur la caractérisation chimique de l’air expiré des patients. L’étude s’est déroulée en deux phases : 

  • Une phase initiale à l’hôpital de la Croix-Rousse,
  • Une seconde phase proposant une étude clinique en population générale au centre de dépistage de Gerland.

Cette méthode a pu voir le jour grâce à l’acquisition d’un instrument financé par l’Europe : un spectromètre de masse à temps de vol Vocus PTR-TOF de l’entreprise Tofwerk qui permet une analyse très fine de la composition de l’air expiré. Il permet effectivement de pouvoir analyser plusieurs dizaines de milliers de composés chaque seconde.

Un nouveau champ de dépistage de pathologies respiratoires voit donc le jour grâce à ce projet, et pourrait s’étendre, à terme, au-delà de la COVID-19.

Bénéficiaire(s) :

CNRS IRCELYON, ISA, CIRI

Département(s) :

Rhône

Financement(s) :

FEDER

Coût(s) du projet :

331 400 €

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Preview image for the video "Covid-air du CNRS : diagnostiquer dans le souffle expiré".
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Objectif du projet

Identifier en temps réel les métabolites du COVID-19 dans l’air expiré chez les patients contaminés en vue d’un diagnostic rapide.

Le soutien de la Région a non seulement permis l'acquisition d’un instrument qui était essentiel à l'opération mais aussi de booster les collaborations […] cela nous a permis une approche pluridisciplinaire du problème du dépistage de la Covid.
(Christian Georges, directeur adjoint Ircelyon)